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Notre critique du film Édouard Louis, ou la transformation: Ouin-Ouin à Amiens

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Citant Michel Foucault et Diam’s, Édouard Louis pleure son enfance volée par un père méchant, beauf, homophobe, sous-cultivé, sous-prolétarisé. Tempo films / Acqua Alta / Docs du Nord / Le Fresnoy – Studio des arts contemporains / Pictanovo

Ce mercredi sort au cinéma un documentaire à la gloire de l’écrivain qui se prend pour un sociologue. Une heure dix de pleurnicheries absconses.

«Ce qu’on appelle être quelqu’un d’autre, ce n’est pas forcément être plus quelqu’un d’autre qu’être ce qu’on appelle être soi.» «Je suis beaucoup plus vrai en n’étant pas ce que je n’avais pas choisi.» Sorties de la bouche d’Édouard Louis, ces formules dignes d’un sketch des Inconnus sont extraites du film documentaire très sérieux Édouard Louis, ou la transformation, qui sort en salles ce mercredi.

Car oui, comme Napoléon – qui n’a qu’à bien se tenir –, ce sociologue trentenaire à l’œuvre pourtant mince, mais qui a le bon goût de se réclamer des dieux pré-wokistes et déconstructeurs Derrida et Bourdieu, a droit à un biopic! Avec affiche occupée à 80% par sa tête, bien pleine sinon bien faite, et dossier de presse édifiant. On peut y lire sans rire que l’auteur d’En finir avec Eddy Bellegueule (son patronyme d’avant «la transformation») n’est rien moins que «l’un des acteurs les plus médiatiques de la vie culturelle française», «porte-parole d’une génération», toutes choses qui nous avaient…

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Content Source: www.lefigaro.fr

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