CRITIQUE – Avec ce deuxième volet des aventures de d’Artagnan, Martin Bourboulon livre un blockbuster en costumes qui n’enthousiasme pas. Intrigue confuse, nombreuses péripéties mais pas de souffle.
Les plus fervents dumassiens le reconnaissent volontiers. On ne tourne jamais Les Trois Mousquetaires, on tourne un scénario qui s’inspire du roman et de ses précédentes adaptations. Et c’est très bien ainsi, pourvu qu’il y ait l’esprit, à défaut de la lettre. Le roman est trop touffu et tortueux pour se contenter de transposer telle quelle l’intrigue à l’écran. Surtout dans sa seconde partie, que nombre de cinéastes abrègent ou escamotent. C’est le cas de George Sidney avec Gene Kelly et Lana Turner ou d’André Hunebelle avec Georges Marchal et Bourvil. Richard Lester, au contraire, tourne deux films au début des années 1970, Les Trois Mousquetaires et On l’appelait Milady, version parodique qui n’a pas bien vieilli.
Martin Bourboulon reprend la même césure. Après D’Artagnan , le deuxième volet s’intitule Milady. Il est de trop. La première partie faisait illusion. La rencontre de D’Artagnan avec les mousquetaires, leur amitié virile, le complot de Richelieu, le duc de Buckingham et les…
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