Le héros d’Intouchables, César du meilleur acteur en 2012, vient de dévoiler sur son compte Instagram la couverture de l’ouvrage biographique édité par Albin Michel qu’il cosigne avec la journaliste Elsa Vigoureux.
«Un cadeau empoisonné? C’est un peu la définition du succès, ça. C’est beau, c’est bien, mais si tu finis par y croire, si tu penses que tu es le meilleur, tes chances s’évaporent, et tu es mort», voici les mots choisis par Omar Sy pour décrire son incroyable réussite, – et aussi les affres de la notoriété soudaine -, dans le septième art. L’acteur français, héros d’Intouchables avec François Cluzet, honoré du César du meilleur acteur, vient de publier sur son compte Instagram la couverture en noir et blanc, Viens, on se parle, du livre-entretien qu’il a cosigné avec la journaliste du Nouvel Obs Elsa Vigoureux chez Albin Michel.
Dans cet ouvrage conçu comme une suite d’échanges, vifs comme le tempérament du célèbre acteur français, il revient sur son parcours de saltimbanques. À la question d’Elsa Vigoureux: «C’est quoi ton ambition alors?», il répond touchant de franchise, «de m’amuser, d’être heureux en faisant mon métier d’acteur (…). Je me rends compte que ce métier, qui n’était a priori pas pour moi au début, m’est finalement familier. Il me ramène à mes racines, à ma culture, à mon éducation, où les histoires, le récit, sont centraux. Je m’y retrouve».
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Ce livre de 288 pages, rédigé après trois années d’entretien sous la forme d’une confession sans forfanterie, doit sortir en libraire le 24 avril. Ses inconditionnels les plus pressés de le découvrir peuvent d’ores et déjà le précommander sur Amazon. Ils découvriront les premiers les dangers qui guettent les acteurs adulés par le public. Sur le réseau social Omar Sy a donné en avant-première une citation sa biographie. Elle dit beaucoup de sa philosophie et de son recul face à la trop grande célébrité: «On me caressait dans le sens du poil, tout le monde me disait oui pour tout, j’aurais pu sombrer. Parfois, je ne voulais plus entendre tout ça, c’était trop. Ça sentait le piège. Prendre l’air, c’était la solution».
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