Critique du Comte de Monte-Cristo : la version française somptueuse et passionnante du conte de vengeance classique semble à nouveau nouvelle – Festival de Cannes

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Faites votre choix. Il y a eu d’innombrables productions cinématographiques et télévisuelles adaptant le conte classique de vengeance et de tromperie d’Alexandre Dumas du XIXe siècle, Le Comte de Monte-Cristo. Nous l’avons vu dans différentes versions en 1934, 1954, 1975, 2002 et probablement jusqu’à 15 itérations supplémentaires. Nous avons maintenant le dernier né, une somptueuse production française grand écran Le Comte de Monte-Cristo, qui a eu sa première mondiale hors compétition mercredi soir devant un public très enthousiaste à la Grande Lumière, un endroit approprié pour lancer ce film car l’écran est peut-être le meilleur au monde, et ce film est grand. En plus de toutes ces versions cinématographiques passées du livre, il existe d’innombrables autres films qui ont volé cette histoire complexe. Pour une raison quelconque, je n’arrêtais pas de penser au Océans des films car, comme celui-ci, ils impliquent de nombreuses intrigues compliquées, et une fois que notre personnage principal commence à planifier sa vengeance contre ceux qui lui ont fait du mal, il propose des idées terriblement intelligentes pour réussir cette aventure.

Les scénaristes d’une autre adaptation de Dumas, le récent en deux parties Les trois Mousquetaires , Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellièreont repris ici aussi les rênes de la mise en scène et ont réalisé un spectacle spectaculaire Monte Cristo le public moderne va manger. Il est certainement fidèle au livre de 1 400 pages, mais il l’a condensé de manière experte en un film de 3 heures qui ne semble pas du tout long. Il bénéficie également d’un casting de qualité avec de nombreuses stars françaises en tête d’affiche Pierre Niney chez Edmond Dantès. Lorsque nous le rencontrons, il est second d’un navire lors d’un désastre en mer, on lui attribue le mérite d’avoir sauvé la situation et d’être éventuellement promu commandant, mais il est piégé par jalousie par des camarades et amis, Fernand de Marcef (Bastien Bouillon) et Danglars (Patrick Millé).

Ajoutez à cela le sournois magistrat Villefort (Laurent Lafitte) et vous avez les trois principaux suspects qui parviennent à tromper Dantès qui est emmené au milieu de sa cérémonie de mariage avec le véritable amour, Mercedes. Pensant que tout peut être éclairci, il ne peut pas lorsque des « preuves » apparaissent et que Dantès est injustement jugé coupable sans procès et envoyé dans une misérable prison de Marseille, Château d’If, en isolement cellulaire pendant quatre ans avant de rencontrer un autre détenu, l’abbé Faria (Pierfrancesco Favino) qui l’engage dans son projet continu visant à creuser un tunnel pour échapper à la forteresse de l’île. Il parle à Dantès d’un trésor qui peut être récupéré une fois sortis. 10 ans passent et ils sont enfin proches de leur objectif lorsque Faria est tuée dans un effondrement. Dantès change de place dans le sac dans lequel l’abbé prétendument mort est transporté. Il est jeté à l’océan avant que les autorités ne découvrent le changement.

Coupé à la haute société parisienne et Dantès, désormais radicalisé, a pris de nouvelles identités, notamment en tant que très riche (ce trésor a aidé) comte de Monte-Cristo, et rejoint par un jeune associé alors qu’il est déterminé à se venger. les trois qui lui ont fait du tort, une mission particulièrement émouvante puisque Fernand, qui avait désiré la fiancée de Dantès, Mercedes (Anais DeMoustier), l’a épousée et a eu des enfants. Dantès adopte également d’autres identités tout au long de son chemin pour faire naître son intrigue élaborée. Les personnages entrent et sortent, les rebondissements sont révélés et cela devient très amusant de regarder tout cela se dérouler.

Niney est le parfait Dantès/Comte, un homme à qui on a retiré un brillant avenir et qui, après 14 ans de captivité, porte le masque d’un homme en quête de vengeance, pure et simple. Mille, Lafitte et Fernand sont des fleurets idéaux, jouant astucieusement les gars contre lesquels nous voulons nous enraciner. Les femmes se voient également confier des rôles riches, en particulier DeMousier dans le rôle de Mercedes, très confuse, qui pensait que son proche mari était mort, et Anamaria Vartolomei comme Haydee, qui a été racheté de l’esclavage par le comte et désire se libérer de son emprise psychologique, Vartolomei a également été vu en bonne place dans Cannes cette semaine comme Dernier tango à Paris l’actrice Maria Schneider dans Être Maria. Elle est également bien ici dans un autre rôle juteux.

Remarquablement réalisée pour moins de 50 millions de dollars, la production est époustouflante grâce à sa photographie supérieure de Nicolas Bolduc, sa magnifique conception de la production de Stéphane Taillasson et une excellente musique de Jérôme Rebotier.

Delaporte et de la Patelllière se sont associés pour créer quelque chose de nouveau et d’excitant à partir de l’une des histoires les plus anciennes du monde, le genre de film, franchement. Hollywood je devrais faire et un film qui est l’un des meilleurs que j’ai vu à Cannes cette année.

Titre: Le Comte de Monte-Cristo
Festival: festival du film de Cannes
Distributeur: Samuel Goldwyn Films (États-Unis) ; Pathé (France/International)
Date de sortie: 28 juin 2024 (France)
Réalisateurs-scénaristes : Matthieu Delaporte, Alexandre de la Patellière
Casting: Pierre Niney, Bastien Bouillon, Patrick Mille, Vasilli Schneider, Pierfrancesco Favino, Anais DeMoustier, Laurent Lafitte, Anamaria Vartolomei, Julien de Saint-Jean
Durée de fonctionnement : 2 h 58 min

Content Source: deadline.com

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