Revue « Jazzy » : un voyage festif à travers la jeunesse et la tradition

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Chez Marissa Maltz Jazzy, la suite enchanteresse de Le pays inconnu, le public a droit à une exploration sincère de l’enfance dans les paysages pittoresques du Dakota du Sud. Ce délicieux film, présenté en première à Tribeca, suit le personnage principal à travers les différentes saisons de sa vie, de 8 à 12 ans, capturant l’essence de ce que signifie être jeune, libre et plein d’émerveillement.

Le film s’ouvre avec Jazzy (Jasmine Bearkiller Shangreaux) à l’école élémentaire de l’Ouest, où on la voit s’adonner aux joies simples de l’enfance : prendre le bus scolaire avec sa meilleure amie, Syrieh (Syriah Fool Head Means), et jouer avec des amis dans la cour d’école. . Ces moments sont rythmés par une bande-son de synthétiseur entraînante et éclectique, rappelant celle du premier film, qui ajoute une touche fantaisiste et moderne au récit. L’une des scènes les plus attachantes se produit lorsque Jazzy invite une seule camarade de classe à sa fête d’anniversaire. Ils font la fête dans une salle de jeux vidéo et continuent plus tard à s’amuser dans un hôtel, en plongeant dans la piscine et en sautant sur les lits. Ces scènes résument la joie débridée et l’esprit insouciant de l’enfance, rappelant aux spectateurs les plaisirs simples qui définissent nos premières années.

Maltz excelle dans la capture des petits moments apparemment insignifiants qui rendent l’enfance si magique. Sa direction est patiente et observatrice, laissant transparaître la curiosité naturelle et l’humour des enfants. Les conversations de Jazzy et Syrieh sur des sujets aléatoires, tels que leurs arbres et animaux en peluche préférés, sont hilarantes et perspicaces. Au cours d’un échange mémorable, les filles réfléchissent à la question : « Quand pensez-vous que nous saurons que nous avons grandi ? » Leur discussion franche révèle leur conscience des fardeaux de l’âge adulte – factures, travail et perte du bonheur. Cette scène est à la fois drôle et profonde, mettant en valeur l’innocence et la sagesse des enfants, d’autant plus que la plupart des adultes ne savent même pas quand ils ont grandi.

Situé dans la même région du Dakota du Sud que Le pays inconnu, Jazzy explore des thèmes similaires d’appartenance, de tradition et de dépassement de la peur. Il explore l’héritage culturel de ses personnages, soulignant leur lien avec la tradition et l’importance de l’amitié pour relever les défis de la vie. La force du film réside dans sa capacité à mettre en scène des enfants qui aiment vraiment être des enfants. Il est rare de voir un film qui capture avec autant d’authenticité la joie, la spontanéité et la simplicité de la jeunesse sans précipiter ses personnages dans les complexités de l’âge adulte. Les interactions de Jazzy avec sa sœur cadette, demandant à la petite fille de « faire quelque chose de cool comme le ferait un adolescent », sont un parfait exemple de l’esprit ludique et de l’humour authentique du film.

La décision de Maltz de garder les visages des adultes pour la plupart cachés, à l’exception notable de Lily GladstoneTana, se concentre fermement sur les enfants et leurs histoires. Ce choix renforce l’engagement du film à regarder le monde du point de vue de Jazzy, permettant au public de s’immerger pleinement dans ses expériences.

Ce que le film comprend le mieux et célèbre, ce sont les subtilités du fait de grandir. L’humanité de ces personnages et des mondes qu’ils habitent m’a rendu nostalgique de leur jeunesse. Cette nostalgie ne vise pas seulement à retrouver les années perdues, mais aussi à l’idéalisme et à l’optimisme qui définissent l’enfance – une époque où le monde est plein de possibilités et où chaque jour est une aventure.

Le sens aigu du détail de Maltz fait Jazzy une suite remarquable qui donne la priorité à la joie de l’enfance et à l’héritage culturel qui nous façonne. Ce film nous rappelle qu’il faut chérir l’innocence de la jeunesse, les plaisirs simples de l’amitié et l’importance de s’accrocher à l’essence de ce que signifie vivre pleinement sa vie.

Titre: Jazzy
Directeur: Morrisa Maltz
Casting: Jasmine Bearkiller Shangreaux, Syrieh Fool Head Means, Richard Ray Whitman, Raymond Lee et Lily Gladstone
Distributeur: Photos de Coldiron
Durée de fonctionnement : 1 h 26 min

Content Source: deadline.com

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