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À Paris, Mozart l’opéra toc

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CRITIQUE – Le Collège des Bernardins accueille tout l’été Le Mystère Mozart: une plongée immersive affligeante et au pas de course dans l’univers d’un compositeur qui n’en demandait pas tant.

Il y eut Mozart l’opéra rock . Il y a désormais Mozart l’opéra toc. Après Toutankhamon, Van Gogh ou Saint-Exupéry, il fallait sans doute que la musique classique fasse elle aussi les frais du tout immersif. On aurait souhaité que ça ne prenne pas la forme d’un attrape-touriste, qui, sous couvert de vulgariser un art qui se suffit à lui-même, se veut une ode à la récupération commerciale, sur fond d’amateurisme et de mauvais goût.

C’est pourtant ce que propose le producteur Michel Eli (à l’origine de l’émission « Prodiges ») avec Le Mystère Mozart au Collège des Bernardins. Ce « spectacle immersif », qui a l’humilité de se présenter comme « un parcours musical et théâtral exceptionnel », n’est qu’une déambulation au pas de charge dans une succession de salles qui ne savent pas ce qu’elles veulent raconter.

Dès l’accueil dans la nef, où cinq costumes se battent en duel, on comprend, au son de la Messe en ut K. 427, sur laquelle joue en surimpression un simple trio à cordes, que…

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Content Source: www.lefigaro.fr

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