Pour fêter la sortie de son nouvel album, le rappeur américain a organisé une «expérience musicale immersive» à l’Accor Arena.
Après les manifestants du Salon de l’Agriculture, c’est le public de l’Accor Arena qui appelle à la démission d’Emmanuel Macron. Dimanche 25 février, à Paris, Kanye West a présenté Vultures 1, son album en collaboration avec Ty Dolla Sign. Un concert pas comme les autres puisqu’il s’agissait d’une «expérience musicale immersive». En attendant l’arrivée du rappeur, le public s’est occupé du mieux qu’il a pu, chantant tantôt «Ici, c’est Paris», tantôt «Macron démission».
Ce n’est pas la première fois que le Président de la République se retrouve au centre de l’attention lors d’un évènement musical où il n’est pas présent. En juin dernier, lors du Global Citizen, un concert sur le Champ de Mars où se produisaient Billie Eilish, H.E.R et Lenny Kravitz, les mêmes chants ont été entendus. Un mois plus tôt, à l’Olympia, la chanteuse Girl in Red a eu le malheur de demander à son public de lui apprendre quelques mots en français. La réponse n’était pas compliquée : «Macron, démission».
Kanye West étant un habitué des scandales et des controverses, son «expérience musicale immersive» n’a pas fait exception. Si certains fans ont adoré le concept, d’autres restent septiques. «Pourquoi payer pour du playback», «tout ça pour voir un mec avec une cagoule», «c’était peut-être pas lui sur scène»… Sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui critiquent sa prestation. Et vu le prix des places, on comprend leur colère. Pour voir Kanye West faire du playback cagoulé, il fallait débourser entre 90 et 200 euros. L’album aussi a posé problème. Le rappeur de 46 ans, déjà accusé d’antisémitisme, a récidivé. Dans King, l’un des titres présents sur Vultures 1, il affirme même être «fou, bipolaire, antisémite» mais «rester le roi».
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