Été culturel | À la rencontre de la musique classique

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Kerson Leong en majesté au Festival de musique de chambre

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Kerson Leong

Le Festival de musique de chambre de Montréal (du 13 au 23 juin) part en lion avec un concert autour de l’exceptionnel violoniste canadien Kerson Leong. Ce dernier entamera la soirée du 13 juin (salle Bourgie) avec la deuxième des Sonates pour violon seul d’Eugène Ysaÿe, dont il a gravé il y a peu une intégrale de rêve chez Alpha. Le musicien poursuivra avec la Sonate pour violon et piano n2 de Ravel en compagnie de l’Ukrainien Illia Ovcharenko, vainqueur du Concours Honens il y a deux ans à 21 ans. Après la pause, les deux artistes se joindront au Quatuor Barbican pour interpréter le Concert pour piano, violon et quatuor à cordes qu’Ernest Chausson dédia à son ami Ysaÿe.



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L’OM au pied du mont Royal et au Domaine Forget

PHOTO SARKA VANCUROVA, ARCHIVES LA PRESSE

Concert de l’Orchestre Métropolitain au Domaine Forget dirigé par Yannick Nézet-Séguin, en 2022

L’Orchestre Métropolitain, qui vient d’annoncer la tenue de son populaire concert extérieur au pied du mont Royal le 6 août à 19 h 30 – ouverture avec la Suite Carmen no 1 de Bizet, extraits du ballet Fancy Free de Leonard Bernstein et de Dances in the Canebrakes de la compositrice afro-américaine Florence Price et, pour pièce de résistance, interprétation de la Symphonie gaélique d’Amy Beach –, sera aussi bien présent dans les festivals québécois cet été, notamment la fin de semaine des 26 et 27 juillet, à celui du Domaine Forget dans Charlevoix (du 29 juin au 24 août). Comme il y a deux ans, l’ensemble et son chef Yannick Nézet-Séguin se produiront aux côtés de l’altiste étoile Antoine Tamestit (Concerto de Walton) pour le premier concert, qui comprendra également l’intéressante Symphonie gaélique d’Amy Beach, une compositrice états-unienne du tournant du XXsiècle. On sortira le grand Steinway le lendemain après-midi pour Marc-André Hamelin (Concerto n2 de Liszt), avant que l’orchestre ne brille dans l’immortelle Symphonie n4 de Brahms. Rappelons également que l’OM offrira encore cet été des soirées musicales gratuites dans trois parcs montréalais (parc Wilfrid-Bastien de Saint-Léonard, le 9 juillet, le parc LaSalle de Lachine, le 10 juillet, et au parc Pilon de Montréal-Nord, le 13 juillet), toujours au début de la période crépusculaire (19 h 30).



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Un opéra de la mort prend vie à Montréal

Après avoir présenté une création et deux raretés opératiques l’an dernier, le Festival Classica (du 28 mai au 16 juin) y va d’une autre proposition audacieuse le 6 juin à la salle Claude-Champagne : L’empereur d’Atlantide (Der Kaiser von Atlantis), un opéra en un acte de Viktor Ullmann composé en captivité dans un camp hitlérien. Écrite pour sept solistes et treize instrumentistes dans un style rappelant Kurt Weill, l’œuvre n’allait être créée qu’en 1975. Présentée en version concert avec une légère mise en scène, elle mettra en vedette le baryton Pierre-Yves Pruvot, la mezzo-soprano Florence Bourget, la soprano Sophie Naubert, les basses Tomislav Lavoie et Frédéric Caton et les ténors Emmanuel Hasler et Eric Laporte. Sera également jouée une symphonie de chambre du Montréalais Jaap Nico Hamburger.



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Haendel à l’enseigne de la diversité

PHOTO FOURNIE PAR L’ARTISTE

Rose Naggar-Tremblay

Le festival Montréal Baroque (du 13 au 16 juin) se veut cette année « une célébration de l’inclusivité, de l’ouverture et de la diversité en musique ». Parmi la vingtaine de manifestations ressort le concert Fluidité opératique qui, le 15 juin (chapelle Notre-Dame-du-Bonsecours), permettra d’entendre l’impressionnante contralto Rose Naggar-Tremblay, de même qu’Ian Sabourin, qui est devenu l’an dernier le premier contre-ténor admis à l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal. Avec Arion Orchestre Baroque (direction Hank Knox), ils entremêleront des airs divers de Haendel avec « les voix et les histoires de membres de la communauté 2ELGBTQI+ montréalaise », le tout dans une mise en scène de Thomas Ayouti.



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William Christie au Festival de Lanaudière, prise 3

L’association entre le Festival de Lanaudière (du 6 juillet au 4 août) et le chef britannique William Christie depuis 2022 est parmi les partenariats les plus féconds tissés récemment par l’institution joliettaine. Après avoir surtout regardé du côté de Haendel les autres années, le musicien et ses Arts florissants nous reviennent le 13 juillet (Amphithéâtre Fernand-Lindsay) avec le délicieux semi-opéra The Fairy Queen de Purcell, inspiré du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare. Nul doute que l’équipe de jeunes chanteurs et danseurs saura en mettre plein la vue sous les étoiles de Lanaudière. Le chef et son ensemble donneront en outre un concert de musique chorale baroque anglaise le surlendemain à l’église Saint-Ambroise-de-Kildare.



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Les riches heures de l’OSM au Festival de Lanaudière

PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DU FESTIVAL

Yoav Levanon

Si l’absence de l’Orchestre symphonique de Montréal et de son chef Rafael Payare en ouverture du Festival de Lanaudière a sûrement fait des déçus, ceux-ci seront amplement consolés par leur présence les fins de semaine des 19 et 20 juillet et des 2 et 3 août. Leur premier concert vaut à lui seul la peine, puisqu’il permettra d’entendre Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss, un compositeur qui va comme un gant au chef vénézuélien. L’intervention de l’immense baryton Matthias Goerne pour les Adieux de Wotan (de La Walkyrie de Wagner) donnera à la soirée une touche de grandeur supplémentaire. On restera dans les parages pour entendre l’orchestre accompagner le lendemain après-midi le jeune virtuose Yoav Levanon dans le Concerto pour piano n1 de Tchaïkovski.



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Le nonette de l’heure à Orford

Collectif 9 est un des ensembles classiques les plus fascinants formés au Québec dans les dernières années. Ce nonette à cordes, une formation inusitée, réinvente l’expérience du concert avec ses interprétations incarnées d’un répertoire éclaté mêlant créations et arrangements. Ils seront de passage, l’après-midi du 27 juillet, au festival Orford Musique (du 12 juin au 10 août). C’est Debussy qui sera à l’honneur, avec des transcriptions pour cordes de La mer, de la Suite bergamasque et d’autres œuvres. Deux commandes faites à Luna Pearl Woolf et à Tom Morrison permettront en outre de dialoguer avec Debussy sur fond de changements climatiques.



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Une pétillante opérette dans la capitale

PHOTO ARCHIVES LA PRESSE

La mezzo-soprano Julie Boulianne

Le Festival d’opéra de Québec (du 24 juillet au 4 août) continue à promouvoir l’opéra francophone avec La vie parisienne d’Offenbach (du 2 au 4 août), un chef-d’œuvre de l’opérette hexagonale qui se marie si bien avec l’insouciance estivale. L’occasion marquera le retour du metteur en scène français Jean-Romain Vesperini (à la tête de Faust de Gounod il y a deux ans), mais aussi du jeune chef Thomas Le Duc-Moreau, qui fera ses débuts dans la grande fosse de la salle Louis-Fréchette. On y entendra la fine fleur du chant québécois (Julie Boulianne, Marie-Ève Munger et plusieurs autres), mais également quelques chanteurs français, dont le baryton Christophe Gay, qui avait fait forte impression l’été dernier dans Roméo et Juliette.



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Content Source: www.lapresse.ca

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