Geoffroy | Retrouver l’élan perdu

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Un quatrième album léger aux rythmes voyageurs, un spectacle de lancement lundi au MTelus dans le cadre du Festival de jazz : Geoffroy reprend là où il avait laissé juste avant la pandémie. Et il tient plus que jamais les rênes de sa carrière.




Le Montréalais Geoffroy est en constante quête musicale. « C’est ce qui rend ça le fun ! Sinon c’est un devoir… et je ne suis pas rendu là. » Avec Good Boy, il a l’impression d’avoir atteint le son qu’il cherchait depuis Coastline, son premier album paru il y a sept ans, par lequel le succès est venu.

« C’est upbeat et dansant, mais avec de vrais instruments plutôt que de la programmation. Les touches d’électro sont dans les petits trucs, les détails. » Ajoutez à cela des influences africaines et latino-américaines intégrées parfaitement à sa musique par ce grand globe-trotteur curieux, et vous avez un album doucement chaloupé qui respire les vacances.

Extrait d’Early Morning Sun, de Geoffroy

Tout le contraire de son précédent album, Live Slow Die Wise, beaucoup plus introspectif, qu’il avait créé en pleine pandémie. C’était il y a deux ans… pourtant il a l’impression que ça fait une éternité. « La COVID a étiré le temps, on dirait. » Surtout qu’elle a « coupé sec le momentum » qu’il avait construit avec ses deux premiers albums, au Québec et ailleurs. « J’ai senti que je devais recommencer. »

Créé dans la solitude pandémique, Live Slow Die Wise était donc en adéquation avec son état d’esprit du moment. « J’ai de la difficulté à sortir quelque chose qui n’est pas représentatif de moi-même », explique-t-il.

Et quel était l’état d’esprit cette fois pour Good Boy ? « Libertaire et libertin ! », plus orienté « feel good » et « moins dans l’écoute attentive à la Bon Iver ». Finie la mélancolie, qui lui allait quand même bien ?

J’ai assez introspecté ! Je me connais, là. J’ai accepté qui je suis, je comprends comment le communiquer. Et ça va bien.

Geoffroy

Geoffroy ne s’en cache pas : Good Boy a été créé en partie pour faire danser les gens dans ses spectacles, et il a hâte de transposer les chansons sur scène. « C’est un album chaud, fait pour être joué par beaucoup de musiciens. Je voulais me donner assez de jus pour pouvoir faire une heure de juste let’s go, dansons, on a du fun. »



Content Source: www.lapresse.ca

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