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« Je ne me sentais pas à l’aise » : Neil Young arrête les tarifs dynamiques des billets de ses concerts

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Le rockeur canado-américain avait recours à Ticketmaster et ses billets « Platinium » pour « protéger » ses fans des vendeurs à la sauvette. Aujourd’hui, il revient sur cette décision.

« Je peux choisir et aider mes amis amateurs de musique ». Plusieurs mois après la polémique, début septembre, des ventes des billets du retour du groupe Oasis sur scène, le chanteur et guitariste Neil Young a pris une décision radicale : arrêter le système lucratif des tarifs dynamiques pour ses prochains concerts. Sur son site internet, l’interprète de Heart of Gold a annoncé mettre un terme au « programme Platinium », qu’il voit comme « une mauvaise chose » pour ses fans.

Démocratisé par Ticketmaster, le système, dit Platinium, fonctionne sur le principe de l’offre et de la demande. Ces fameux billets sont donc proposés à des prix plus élevés, – parfois de plusieurs centaines d’euros -, que les tarifs traditionnels. Ils permettent, selon l’un des porte-parole en France du géant américain, de « s’assurer d’avoir une vraie place et de payer malgré tout moins cher » que les billets proposés par des vendeurs à la sauvette ou sur des sites tiers, dont « la moitié sont faux ».

« L’argent me revenait, mais je ne me sentais pas à l’aise avec ça »

Neil Young

Cela dit, les tarifs dynamiques sont loin de faire consensus dans l’industrie musicale, notamment auprès de Neil Young. « Les billets platinium, à prix élevé de Ticketmaster, ont été introduits dans les zones où les revendeurs à la sauvette achetaient le plus de billets pour les revendre, dénonce le chanteur canado-américain. L’argent me revenait, mais je ne me sentais pas à l’aise avec ça. » L’artiste explique que son « management » et son « agent » avaient décidé de faire appel à Ticketmaster pour le « protéger » lui et les fans des ventes illicites, sujettes à beaucoup d’arnaques. Ou pour le dire plus simplement: contrer le marché noir.

Une politique anti-fraude inspirée par Robert Smith de The Cure

Mais aujourd’hui, il a décidé de rompre avec ce système, finalement imparfait, des billets « Platinium ». Neil Young a trouvé une solution plus saine pour que ses fans viennent l’écouter sans se ruiner. Il leur donne un précieux conseil : « Achetez les billets le plus vite possible, dès leur sortie, afin d’éviter la spéculation du marché noir. »

Le rockeur, également grand interprète de folk et de country, dit s’être inspiré de Robert Smith, leader du célèbre groupe The Cure qui avait adopté une position similaire pour sa tournée nord-américaine en 2023. À l’époque, le Britannique avait qualifié les billets « Platinium » d’« escroquerie cupide motivée par l’appât du gain » et avait rappelé à ses confrères qu’ils avaient le choix de ne pas y participer.

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The Cure a également interdit la revente de billet en contrôlant davantage le marché, rapporte The Hollywood Reporter. Et de plus en plus d’artistes optent pour un système d’« échanges de billets à valeur faciale », c’est-à-dire avec un prix de revente qui ne peut pas dépasser le prix d’origine du billet.

Neil Young – Heart of Gold  (1972)

Content Source: www.lefigaro.fr

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