PORTRAIT – Le jeune chef italien, directeur musical de l’Opéra et de l’Orchestre philharmonique de Marseille, vient de faire ses débuts à l’Opéra de Paris avec Turandot. Et sera de retour dans la cité phocéenne le 3 décembre pour un concert Stravinsky, Strauss et Schubert.
Diriger dans la fosse de l’Opéra Bastille? «C’est le rêve de toute une vie pour n’importe quel chef lyrique», s’exclame-t-il du fond de sa loge. À trente ans tout juste, Michele Spotti vient de faire ses débuts comme chef invité à l’Opéra de Paris, où il conduisait jusqu’au 29 novembre les cinq dernières représentations de Turandot de Puccini, mis en scène par Bob Wilson. «Un luxe incroyable, concède le jeune Italien à l’enthousiasme communicatif. Conduire l’orchestre et le chœur, c’est comme être au volant d’une Ferrari: si vous arrivez à en canaliser l’énergie, le plaisir de la conduite est décuplé!»
Un «catalyseur d’énergie…» C’est bien en ces termes que le nouveau directeur musical de l’Orchestre philharmonique et de l’Opéra de Marseille se plaît à définir son rôle. «En matière de direction d’orchestre, tout est une question d’énergie», explique l’ancien violoniste milanais, converti à l’opéra par une grand-mère fan de lyrique qui habitait à deux pas de la Scala. «Mais attention, il…
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