PORTRAIT – Révélée à la fin des années 1980, la pop star parisienne a su se réinventer avec brio.
On peut la voir actuellement à l’affiche de concerts parisiens. Elle était en première partie d’Axel Bauer en novembre dernier, puis en tête d’affiche au Café de la danse il y a quelques jours. Si Jil Caplan ne fait pas ce que d’aucuns qualifient de «grand retour», c’est tout simplement parce qu’elle n’est jamais partie. «Vous savez, j’ai droit à cette remarque à chaque album», lâche-t-elle, lucide et sans aucune amertume. Jil Caplan est libre, affranchie du sempiternel rythme de vie de ces chanteurs qui alternent entre disques et tournées. «On peut aussi faire plein de choses dans son coin, de manière quasi invisible», ajoute-t-elle en évoquant Vie sauvage, le recueil de poésie qu’elle a publié de manière confidentielle chez un éditeur d’art et galeriste en 2012. Loin du Top 50, qu’elle a souvent fait frissonner avec des chansons pop parfaites comme Oh tous les soirs, Tout c’qui nous sépare, Natalie Wood ou Comme sur une balançoire, entre la fin des années 1980 et le début des années 1990
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