Ils affirment que la chanteuse «aurait été dégoûtée, blessée et insultée de voir son travail dénaturé de cette manière par quelqu’un qu’elle qualifiait elle-même de “diable biblique”».
«Sinéad aurait été dégoûtée, blessée et insultée». Les ayants droit et Chrysalis Records, l’ex-label de la défunte, ont dénoncé lundi l’utilisation d’un des titres de la chanteuse par Donald Trump lors de ses meetings dans le Maryland et la Caroline du Nord.
En colère contre l’ancien président, les ayants droit se sont exprimés au magazine spécialisé Variety , exigeant que Trump «cesse immédiatement» d’utiliser sa chanson. «Sinéad O’Connor a vécu selon un code moral féroce défini par l’honnêteté, la gentillesse, l’équité et la décence envers ses semblables, confient les ayants droit de la chanteuse au magazine spécialisé Variety. C’est donc avec indignation que nous avons appris que Donald Trump utilisait sa performance emblématique de “Nothing Compares 2 U” lors de ses rassemblements politiques.»
En 1990, le single Nothing Compares 2 U, au départ écrit par Prince, est repris par la chanteuse et présent sur son deuxième album, I Do Not Want What I Haven’t Got. Le titre se hisse à la première place des classements en Europe et aux États-Unis, permettant à Sinéad O’Connor de s’imposer sur la scène internationale. «Il n’est pas exagéré de dire que Sinéad aurait été dégoûtée, blessée et insultée de voir son travail dénaturé de cette manière par quelqu’un qu’elle qualifiait elle-même de “diable biblique”», ont affirmé les ayants droit de la chanteuse, décédée en juillet dernier à l’âge de 56 ans.
C’est loin d’être la première fois qu’un artiste ou ses ayants droit refusent que Donald Trump utilise certains morceaux lors de rassemblements. Depuis 2016, Pharrell Williams, Adele, Panic! At The Disco, R.E.M, Guns N’ Roses, Rihanna, les Beatles, Aerosmith ou encore Eddy Grant ont tous publiquement dénoncé l’utilisation d’une ou plusieurs de leurs titres par le parti républicain.
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