Créé par le chef Massimo Mazzeo, le festival Musique ancienne se déroulera dans les plus beaux lieux de la ville.
Près de 95 %. C’est le pourcentage de musique baroque qui reste à redécouvrir, selon les spécialistes de ce répertoire. Depuis près d’un demi-siècle, celui-ci fait les riches heures des interprètes sur instruments d’époque comme des amateurs de musiques anciennes dans la plupart des capitales européennes. Sauf à Lisbonne! Avec ses innombrables chapelles ornées d’azulejos et ses palais richement ornementés, la capitale aux sept collines fut pourtant, il y a trois siècles, l’un des hauts lieux de la musique baroque sur tout le continent. C’est du moins la conviction de Massimo Mazzeo.
Arrivé au Portugal il y a une vingtaine d’années pour y fonder son ensemble, Divino Sospiro, l’altiste et chef d’origine vénitienne l’assure: «De l’école polyphonique portugaise des XVIe et XVIIe siècles jusqu’à la fin du XVIIIe, il y a tout un pan de répertoire qui fait partie du patrimoine de l’Europe entière qui reste ici entièrement à redécouvrir.»
C’est donc pour réparer cette injustice, et réconcilier Lisbonne…
Content Source: www.lefigaro.fr