La présentation des spectacles est l’occasion de faire le point sur les enjeux de l’institution créée par Louis XIV. Prise aujourd’hui dans la mondialisation, elle doit réfléchir à son avenir.
Un ballet junior, des écoles déclinées à Tokyo, Hongkong, Santiago du Chili et au Brésil, la maltraitance dans la danse remise à l’ordre du jour par la parution des Mémoires d’Aurélie Dupont, les accusations de racisme au sein du ballet, qui ont suscité le rapport Pap Ndiaye… Les cadres explosent et Élisabeth Platel, à la tête de l’École de danse de l’Opéra de Paris, située à Nanterre depuis vingt ans cette année, s’ouvre à la réflexion qui s’organise. Tranquillement.
À l’école, elle a actuellement 154 élèves, exactement autant qu’il y a de danseurs dans le ballet. Et pense d’abord à l’immédiat : les spectacles, du 13 au 16 avril au Palais Garnier, suivis le 17 avril d’un gala des écoles de danse qui rassemble huit écoles « complices » d’Europe et d’Amérique. « Pour les spectacles de l’école, j’ai choisi un lien, celui de la musique française, et j’ai voulu valoriser le répertoire français avec deux chorégraphes de l’Opéra de Paris », dit-elle.
De Roland Petit, rat à Garnier…
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