Longtemps, les artistes français ont utilisé les formations symphoniques, puis la pratique était tombée en désuétude. À l’image de Bernard Lavilliers et Benjamin Biolay, elles reviennent grâce à des arrangeurs modernes et l’aide de la technologie de pointe.
Métamorphose n’est pas la première réinvention de Bernard Lavilliers mais elle est certainement la plus spectaculaire. Sur ce nouvel album, sorti vendredi dernier, le chanteur français revisite son répertoire accompagné d’un orchestre philharmonique. L’initiative est due à son directeur artistique de longue date, Sylvain Taillet, déjà responsable d’une escapade acoustique en 2014. «France Inter avait organisé un concert avec l’orchestre de Radio France en avril 2022. Bernard avait interprété son album Sous un ciel énorme, quelques standards de sa carrière et des reprises de Léo Ferré. J’ai proposé de revenir à ce projet une fois sa tournée terminée. Ma vision était de faire quelque chose à l’ancienne, avec l’orchestre en direct. Il a aimé le défi que ça représentait», explique Taillet. Le studio Guillaume Tell, à Suresnes, a donc hébergé l’enregistrement de Métamorphose, au printemps dernier. «L’idée folle était de tout enregistrer en direct, ce qui demande beaucoup de préparation et de…
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