Quand elles s’affirment de plus en plus comme une preuve de singularité.
Contrairement à une idée reçue, l’exemple vient parfois d’en bas. Napoléon jugeait souvent ses généraux à la qualité de ce détail vestimentaire. Ceux de l’Empereur étaient toujours impeccables. Une visite à la boutique Mes Chaussettes Rouges, à Paris, permet de s’en assurer. Dans leur antre de la rue César-Franck (15e), où est proposée une large sélection de chaussettes griffées Mazarin ou Gallo…, Vincent Metzger et Jacques Tiberghien (ci-dessous) conservent un exemplaire historique porté par le vainqueur d’Austerlitz. Ce sous-vêtement est toujours un élément d’appréciation de la personnalité.
Au point que certains élégants n’hésitent pas à se faire confectionner sur mesure les modèles de leur choix. Coloris, texture, largeur des côtes ou motifs atypiques, les spécialistes parisiens du sujet disposent sur place d’une machine unique en France. Il se murmure même dans le quartier que, récemment, un prince en aurait commandé plusieurs centaines de paires. Pur fil d’Écosse, soie, laine mérinos…
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