Avec sa version de Miss Dior, best-seller de l’après-guerre, le directeur de la création parfum s’appuie sur la composition d’origine pour conquérir à son tour la jeunesse.
Comment imaginer, en 2024, un nouveau Miss Dior né en 1947 et maintes fois réécrits depuis ? En revenant tout naturellement à ses origines. Celles d’un parfum fondateur pour la maison de couture qui devient, après la guerre, le sillage d’une jeunesse reprenant goût à la vie. Pour séduire les miss d’aujourd’hui, Francis Kurkdjian a renoué avec ce jasmin aux facettes confiturées et caractéristiques des méthodes d’extraction en pratique dans les années 1940. Ce passionné d’histoire (il a créé le fonds de dotation Per Fumum, valorisant le patrimoine olfactif français) en a fait le point de départ « d’un chypre contemporain qui reflète son époque avec les fleurs et les bois, mais aussi les tonalités gourmandes de la fraise des bois ». Un parfum en affinité avec les goûts d’une Gen Z aimantée par les accords sucrés. Nous l’avons rencontré – hasard complet – un 12 février, date anni versaire du premier défilé Dior de 1947.
LE FIGARO. – Avec New Look, lancé en janvier, et ce parfum Miss Dior…
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