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Il y a un siècle, le Japon inventait la perle de culture

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Industrialisée pour la première fois en 1923, la bille de nacre, qui doit son existence à une intervention humaine, continue de fasciner. Au large de Nagasaki, le joaillier Tasaki perpétue son mythe sur des bijoux jamais classiques.

Saviez-vous qu’en 1917, le prix d’un collier de perles fines dépassait largement celui d’une rivière de diamants ? Pierre Cartier, petit-fils du fondateur de la maison, rêvant de s’installer à Manhattan, parvient à négocier avec une riche socialite, un double rang de 128 perles fines contre son hôtel particulier, sur la Ve Avenue, qui deviendra (et est toujours) sa boutique. La formation naturelle de ces billes de nacre est pour tout amateur de bijoux, une véritable fascination. À tel point qu’on aime raconter, selon les civilisations, qu’elles sont le fruit des larmes des dieux tombant dans la mer, ou d’un coquillage monté à la surface des eaux la nuit pour attraper une goutte de rosée… « Que de légendes ! sourit Olivier Segura, directeur de L’École des arts joailliers à Hong Kong. La perle fine qu’on trouve par hasard depuis le néolithique dans une huître ou un mollusque, naît de l’introduction inopinée d’une bactérie. Le coquillage s’en protège en l’entourant de couches concentriques…

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Content Source: www.lefigaro.fr

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