RÉCIT – Cocotte, presse-agrumes, lampes… Poussées par le marché de la seconde main, ces pièces, témoins de l’âge d’or de la consommation, n’échappent pas à la folie des brocantes et des ventes aux enchères.
Réveil de Pio Manzu, balance de cuisine par Marco Zanuso, cocotte de Raymond Loewy, Minitel… Ces objets sont ceux de notre enfance, de notre adolescence. Ils ont vécu de maison en maison, erré d’Emmaüs en brocante, jusqu’à connaître un retour en grâce. Ces objets du quotidien, jusqu’ici portés par quelques collectionneurs illuminés – Philippe Decelle et son Plasticarium, Jean-Bernard Hebey et son Hidac, acronyme d’Historical Industrial Design Archives & Collection – bénéficient d’un regain d’intérêt du grand public, qui se les arrache. Ils sont les témoins métalliques ou plastifiés d’un âge d’or de la consommation, du fonctionnalisme pop et de la production de masse.
Retour en arrière. Si l’on date du milieu du XIXe siècle l’invention des produits semi-synthétiques, c’est surtout la première matière entièrement synthétique, la Bakélite, qui fait sensation lors de son invention, en 1907. En 1913, c’est au tour du Formica. Cinq ans plus tard, la couturière Elsa Schiaparelli utilise des fermetures…
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