Le maroquinier au design fonctionnel et à l’esthétique épurée chère aux femmes de la capitale lombarde s’installe à Paris.
Rue Saint-Honoré, à Paris, entourée par Longchamp, Loewe, Hervé Chapelier, Celine et, à peine plus loin, rue Cambon, par Chanel, la petite boutique Valextra fait figure d’outsider. Heureusement, elle a comme voisine une compatriote, Fendi, née à Rome (mais française d’adoption puisque dans le giron de LVMH). Valextra – contraction de valigeria, bagage en V.F., et d’extra -, elle, est milanaise. Et ce n’est pas un détail, c’est même une signature. À la fois dans son esthétique épurée chère aux femmes de la capitale lombarde, et dans son design fonctionnel s’inscrivant dans « l’école » Gio Ponti.
Peu connue en France au regard de ses consœurs transalpines comme Gucci, la marque est pourtant une institution. « Elle a été fondée en 1937 à Piazza San Babila par Giovanni Fontana, dont l’approche était moins celle d’un directeur créatif que d’un ingénieur ou d’un architecte, surtout dans ses créations à partir de l’après-guerre, rappelle son CEO, Xavier Rougeaux. Fontana s’inscrit dans ce…
Content Source: www.lefigaro.fr