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Les « wonder women » de Giambattista Valli

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Au programme du défilé haute couture de l’été prochain du styliste italien : des traînes kilométriques, des volants de tulle en cascades pour une poignée de femmes aux vies exceptionnelles.

Mannequin n’est pas un métier facile. Chez Giambattista Valli, hier soir, dans une salle du Pavillon Vendôme tendue de lourds rideaux crème, de frêles lianes toute en jambes s’efforcent de marcher avec élégance sous des kilos de tulle, d’organza de soie, de satin, de taffetas, de « jacquard de sequin », de bouillonnés, de drapés et autres « pluies de cristal », selon le descriptif des 39 silhouettes de cette couture printemps-été 2024. Elles s’appliquent à faire voler avec grâce des robes à tournures ou à « nœuds géants », des manteaux entièrement rebrodées de plumes, et des capes de super-héros XXL.

Le tout avec, dans les cheveux, des bouquets de (vraies) roses retenus par un ruban de velours et parfois de longues plumes en guise d’eye-liner. La mariée dans sa robe « Davika » à traîne kilométrique et volants de tulle en cascade brodés de guirlandes de microsequins, semble « lutter contre les éléments », nous glisse notre voisine. On a souvent écrit dans ces colonnes que, contrairement au prêt-à-porter et à son réalisme implacable destiné à séduire le plus grand nombre, la haute couture est un fantasme, une extravagance de couturier à destination d’une poignée de femmes aux vies exceptionnelles. Les fidèles de Giamba, elles, s’y voient déjà dans ces créations « bigger than life » diraient les Anglo-saxons.

Content Source: www.lefigaro.fr

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