PORTRAIT – La petite-fille d’Achille Maramotti, fondateur de Max Mara, incarne la nouvelle génération de la mode italienne et perpétue un savoir-faire et un style sobre et élégant.
Si vous voulez mon avis sur le dénouement de Succession, les Roy ont fini par vendre l’entreprise familiale parce qu’ils ont échoué en tant que famille.» Cet avis (bien tranché) sur le dénouement de la célèbre série HBO est celui de Maria Giulia Prezioso Maramotti Germanetti, membre de la troisième génération à la tête du groupe Max Mara. «Cette fiction, à bien des égards, est très réaliste, s’amuse la petite-fille du fondateur, Achille Maramotti. Mais en ce qui concerne notre famille, nous avons mis un point d’honneur à ce que la transmission de patrimoine, les décisions managériales et l’organisation structurelle se déroulent avec la plus grande transparence, dans le respect de chacun, pour justement qu’une chose pareille ne se produise pas.»
En Italie, si nombre de marques familiales ont été rachetées par des groupes ces trente dernières années (Gucci par Kering, Fendi par LVMH…), les dynasties de la mode sont encore légion, à l’instar de Prada, Armani, Tod’s, etc. Et, pour beaucoup…
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