L’horloger de l’extrême vient de dévoiler quatre nouvelles montres au boîtier en saphir de couleur.
Une montre en saphir est-elle féminine ou bien masculine. Avant tout, elle est hors du commun, du fait de la complexité de création de son boîtier tout en transparence. Après une première incursion en 2015 dans l’univers du saphir coloré, Richard Mille récidive cette année avec quatre éditions très limitées à seulement sept exemplaires.
Le boîtier de forme tonneau, emblématique de la marque, est particulièrement complexe à façonner de par ses lignes incurvées. Ces courbes nécessitent du temps de travail supplémentaire à toutes les étapes de la création, de la préproduction, aux finitions, en passant par la production elle-même. La composition chimique du saphir lui procure une dureté exceptionnelle de 9 sur l’échelle de dureté des minéraux (Mohs), juste derrière le diamant. C’est pourquoi la création d’un boîtier de cette qualité nécessite plus de 1 000 heures d’usinage, dont 430 heures consacrées au préformage des composants du boîtier et 350 heures au polissage de l’ensemble du boîtier. Un boîtier qui accueille un mouvement maison squeletté à remontage automatique CRMA5 affichant les heures et les minutes dispose pour son remontage d’un rotor à géométrie variable, et offrant une réserve de marche de 50 heures environ.
La RM 07-02 Automatique Saphir est limitée à sept pièces pour chacune des quatre versions : saphir rose serti, saphir lilas, saphir vert et saphir vert serti. Sertir ce matériau particulier qu’est le saphir constitue un véritable exploit d’ingénierie qui impose l’utilisation d’un laser pour réaliser le mitraillage au micron près. Des griffes en or polies à la main et produites séparément sont ensuite enchâssées dans les multiples mises-en pierre pour maintenir cette délicate rangée de diamants. Ces nouvelles RM 07-02 Automatique Saphir arborent un cadran aux formes géométriques, parfaitement symétriques. Les pierres serties (diamant, saphir bleu ou jaune, spessartites, agates, opales, tsavorites, chrysoprases et malachites) décorent le cadran, la lunette, le rehaut et le cabochon de la couronne.
Content Source: www.lefigaro.fr