Strawberries in January – A Musical Fantasy
Un quart de siècle après sa création, Des fraises en janvier, la tendre et délicieuse pièce d’Evelyne de la Chenelière, poursuit son petit bonhomme de chemin. L’autrice raconte un chassé-croisé amoureux vécu par quatre célibataires à la recherche de relations. Et qui vont tomber dans « le piège du destin ». Lors de sa production au Théâtre d’Aujourd’hui, en 2002, il était écrit dans ce journal que Des fraises en janvier était une « luminothérapie au cœur de l’hiver ». Réimaginée par Frédéric Bélanger et Audrey Thériault, la pièce sera présentée en anglais au Centaur, dans une nouvelle version musicale, sous la direction de Frédéric Bélanger. La musique est signée Ludovic Bonnier, Eva Foote et Habib Zekri. Eloi ArchamBaudoin, Ryan Bommarito, Métushalème Dary et Madeleine Scovil jouent les célibataires en quête d’amour.
Du 21 janvier au 9 février, au Centaur
Monstres
IMAGE FOURNIE PAR LE THÉÂTRE DENISE-PELLETIER
Monstres est présenté à la salle Fred-Barry.
La compagnie Créations Unuknu (Agamemnon in the Ring) s’est donné une noble mission : « sublimer la blessure par la célébration ». Avec Monstres, l’autrice Marie-Ève Bélanger et la metteuse en scène Marie-Andrée Lemieux collaborent avec le Collectif Ex-Placé DPJ pour créer un spectacle qui veut rendre compte du parcours de jeunes pris en charge par le système de protection de la jeunesse (DPJ). Elles nous proposent du théâtre populaire, direct et immersif. « Monstres emprunte les voies de la fiction et nous fait voyager entre cauchemar et réalité. Un rendez-vous où flottent le grotesque et l’onirisme pendant que tombe le quatrième mur », dit-on.
Du 21 janvier au 8 février, à la salle Fred-Barry du Théâtre Denise-Pelletier
Tout ça
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
Louis-Karl Tremblay et Evelyne Rompré collaborent pour la seconde fois en deux mois, avec la production de Tout ça, au Quat’Sous.
La pièce Tout ça d’Alistair McDowall, mise en scène par Louis-Karl Tremblay, est un « seul en scène » mettant en vedette Evelyne Rompré. Le spectacle est présenté à partir du 22 janvier, au Théâtre de Quat’Sous. La comédienne livrera un monologue audacieux, « un véritable tour de force », note la compagnie au passage. Par ailleurs, Evelyne Rompré a aussi collaboré avec Tremblay à l’automne, pour la production de Ma petite pouliche, aux côtés de Bruno Marcil. La production, acclamée par notre critique Jean Siag, sera de retour à La Licorne, du 9 au 16 mai.
Du 22 janvier au 15 février, au Quat’Sous
Reprise de L’Inframonde à Québec
PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE
L’auteur Étienne Lepage signe la traduction de la pièce The Nether, sous le titre L’Inframonde.
La pièce L’Inframonde (The Nether) de Jennifer Haley, traduite par Étienne Lepage, sera reprise à La Bordée, dans une mise en scène de Maxime Perron. L’autrice américaine s’intéresse aux impacts de la technologie sur les relations humaines et aux différentes questions éthiques soulevées par la réalité virtuelle dans un avenir imminent. Mentionnons que cette production de L’homme qui a vu l’ours a reçu le prix du meilleur spectacle et celui de la meilleure conception (Scénographie, Éclairages, Vidéos), remis par l’Association des critiques de théâtre (volet Québec), en 2023. Vincent Champoux, Octavie Carré, Vincent Massé-Gagné, Rosalie Cournoyer et Carol Cassistat font partie de la distribution.
Du 14 janvier au 8 février, au Théâtre La Bordée, à Québec
Sa dernière femme
PHOTO FOURNIE PAR LE THÉÂTRE DU RIDEAU VERT
Marie-Pier Labrecque et Henri Chassé sont en vedette au Rideau Vert.
Créée au Festival de Stratford, en Ontario, en 2015, The Last Wife a été à l’affiche du Théâtre Centaur quatre ans plus tard. La pièce de Kate Hennig forme le premier volet de la trilogie primée Queenmaker Series. Dans sa version en français au Rideau Vert, sous le titre de Sa dernière femme, le spectacle laissera tomber les costumes d’époque et le langage de la Renaissance, et ce, pour mieux affirmer l’audace et la modernité du parcours de Kate Parr, « femme d’exception » et ultime épouse du roi anglais Henri VIII. La directrice artistique du Centaur, Eda Holmes, signe la mise en scène. Et dirige, entre autres, un beau duo d’acteurs, Marie-Pier Labrecque et Henri Chassé, qui incarnent le couple royal.
Du 22 janvier au 22 février, au Rideau Vert
Tournée de Belmont
PHOTO THIERRY DU BOIS, FOURNIE PAR LE THÉÂTRE DE L’ŒIL OUVERT
Dans Belmont, cinq chanteuses-actrices incarnent cinq facettes de la diva Diane Dufresne.
Le spectacle Belmont est une fresque poétique, théâtrale et musicale dans l’univers de Diane Dufresne. Imaginé et mis en scène par Jade Bruneau, Belmont revisite l’œuvre et la vie de l’artiste québécoise, à la fois chanteuse, comédienne, peintre et icône d’une génération de femmes et d’artistes. Belmont tourne autour de cinq facettes de Dufresne : la diva, l’amoureuse, l’artiste, la folle et la petite fille. Chaque comédienne incarne l’une de ces facettes de Dufresne. À partir des chansons originales de Diane Dufresne, Audrey Thériault a créé un univers musical avec des textes de Laurence Régnier. Cette production du Théâtre de l’Œil Ouvert fera une tournée au Québec à partir du 16 janvier. Elle sera entre autres à l’affiche du Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts le 20 janvier et de la salle Louis-Fréchette, à Québec, le 31 janvier.
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