CRITIQUE – L’humoriste offre un spectacle cocasse et touchant avec des inédits et du déjà-vu célèbre.
Le nez sur ses notes étalées sur une table, Popeck bougonne avec son accent yiddish: «Vous n’allez pas me dire que quand vous arrivez au boulot le matin, vous commencez tout de suite, vous ! » À son habitude, il est affublé de son chapeau melon, d’un nœud papillon et d’un costume queue-de-pie. Mais il est chaussé de baskets blanches à la mode. Fier de ne pas avoir de prompteur, même si son élocution a perdu un peu de son allant, le clown âgé de 88 printemps n’a pas la langue dans sa poche. «On n’est pas des sauvages, tout de même!»
Sa femme, «une jolie vache déguisée en fleur», sa belle-mère, le monde qui ne tourne pas rond, il passe en revue ses sujets de prédilection. «Pourquoi tu ne m’as jamais rien acheté?», lui reproche son épouse. «Mais tu n’as jamais cherché à me vendre quelque chose», rétorque son mari. En bandoulière, il porte sa mauvaise foi, sa misogynie et ses rengaines de râleur. Une guitare aussi, suspendue à son cou grâce à un cordon de rideaux chipé à sa femme…
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