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Sotha ou la mémoire vive du Café de la Gare

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De gauche à droite. Coluche, Catherine Sigaux (dite Sotha), Patrick Dewaere et Romain Bouteille, en septembre 1975, au Café de la Gare. Jacques Haillot/Sygma via Getty Images

ENTRETIEN – Le légendaire lieu de spectacle fête les cinquante ans de son installation au 41, rue du Temple. Sotha, qui en fut l’un des membres fondateurs avec Romain Bouteille, Coluche ou encore Patrick Dewaere, se souvient et reprend ses célèbres «Dimanches».

En ce vendredi de début octobre, il y avait comme une ambiance de fête, au Café de la Gare, sis au fond de la cour du 41, rue du Temple. La nostalgie n’est plus ce qu’elle était, mais on levait tout de même le coude aux 50 ans de ce lieu mythique qui en aurait des choses à dire si ses murs pouvaient parler. Dans le hall, le piano droit de Patrick Dewaere, qui fut le conjoint de Sotha de 1968 à 1979. Un escalier raide comme une échelle vous mène à un curieux appartement perché au-dessus de la salle. Nous sommes dans l’antre bohème de Sotha.

Ce prénom nous rappelle bien des choses. Sotha est un des membres fondateurs du Café de la Gare avec Romain Bouteille et un certain Michel Colucci. Nous étions en 1968. Sotha est restée une squaw. Toujours libre «de faire du théâtre, de rigoler, de contester, de glander», loin de la publicité, la vulgarité, l’obéissance, le capital et le respect… Dès qu’on entre ici, si vos yeux se font curieux, vous pouvez lire sur le mur, ce slogan: «C’est moche, c’est…

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Content Source: www.lefigaro.fr

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