PORTRAIT - Le jeune comédien, qui avait inspiré le film «La guerre est déclarée», se produit dans «C’est bientôt fini», un spectacle à la fois drôle et tendre. Le cinéma s’intéresse à lui.
«Vous êtes tous beaux», lance Gabriel Donzelli au public du Palais des Glaces (jusqu’au 2 janvier). Lui a la moitié du visage paralysé, l’une des séquelles d’un cancer au cerveau qu’il a eu de 1 à 5 ans. Le jeune homme de 22 ans y revient dans un seul-en-scène hardi, généreux et très drôle intitulé «C’est bientôt fini».
Il fait son entrée en dansant comme un fou sur Enola Gay. Ses parents comédiens, Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm, écoutaient parfois le titre d’Orchestral Manœuvres in the Dark quand ils l’amenaient en voiture à l’hôpital. C’est également le nom de l’avion qui a largué une bombe atomique sur Hiroshima.
La guerre est déclarée
J’avais d’abord pensé à en faire un film, la première phrase était: “Je vais vous raconter l’histoire de ma bombe”, se souvient Gabriel Donzelli. La maladie écrase tout sur son passage. Mais si cela a été dur et violent, cela n’a jamais été triste.» Ce fan de Baptiste Lecaplain et de Kyan Khojandi aurait pu sombrer dans le désespoir, il a choisi d’en faire un spectacle humoristique
Content Source: www.lefigaro.fr